Fonds de Dotation Per Fumum : Le livre sur l’éducation olfactive est désormais prêt à paraître, avec un lancement presse en octobre et une sortie en librairie d’ici la fin de l’année, c’est bien cela ?
Sarah Bouasse : “Oui, exactement. La parution est prévue pour le 30 octobre. Nous organisons ensuite un lancement presse après les vacances scolaires, sans doute au début du mois de novembre. Nous sommes justement en train de caler les derniers détails.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Qu’est-ce que cela représente pour vous et pour l’équipe ?
Sarah Bouasse : “Je réponds au nom de toute l’équipe qui a travaillé sur cet ouvrage mes deux co-coordinatrices, Alix et Amandine, l’équipe de Nez et les contributeurs de Nez en herbe. Nous sommes très heureux. Ce projet a été gigantesque, ambitieux et pionnier : c’est le premier livre dédié à l’éveil olfactif. Nous sommes fiers de l’avoir mené à bien. Après une année de développement intense, il y a aussi beaucoup de soulagement de le voir terminé. L’ouvrage est magnifique : les illustrations sont très belles, la maquette reflète bien l’esprit de Nez, à la fois claire, lisible et agréable à regarder. Nous espérons que le public sera aussi charmé que nous. L’envoi à l’impression, la semaine dernière, a été un grand moment.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Comment avez-vous articulé les volets théorique et pratique ?
Sarah Bouasse : “Les deux ne sont pas séparés : ils s’entremêlent dans les six chapitres du livre. Chaque chapitre mêle contenus théoriques et fiches pratiques. Cela évite qu’un lecteur se concentre uniquement sur un aspect. Pour nous, il était essentiel d’offrir à la fois des clés de compréhension sur l’odorat, sur l’intérêt de l’éveil olfactif et des outils concrets pour la mise en pratique. C’est la combinaison des deux qui produit le plus de résultats : séduire et accompagner. On trouve des contenus plus avancés, par exemple sur le fonctionnement de l’odorat, mais aussi des témoignages accessibles, comme ceux de parfumeurs ou de parents. Ainsi, chacun, quel que soit son niveau d’intérêt ou de connaissance, pourra s’y retrouver.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Des actions ou événements accompagneront-ils la sortie du livre ?
Sarah Bouasse : “Oui. Un lancement presse est prévu début novembre. Nous envisageons une après-midi conviviale pour la presse et les influenceurs, avec des ateliers destinés aux enfants et aux parents, afin de montrer concrètement comment mettre en œuvre les activités proposées. Ensuite, un événement plus institutionnel sera organisé pour nos partenaires, comme le Fonds de Dotation Per Fumum, et pour les journalistes qui préfèrent un format plus classique.
Nous allons également solliciter les écoles avec lesquelles nous travaillons déjà, et élargir à d’autres établissements, y compris en province. L’idée est de mettre en pratique les ateliers et de permettre à des journalistes de les découvrir. Nous réfléchissons aussi à des conférences et à des partenariats culturels ou scolaires, mais tout cela est en cours d’élaboration.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Les activités pratiques ont-elles déjà été testées ?
Sarah Bouasse : “Oui, la plupart ont été menées par les membres de Nez en herbe, notamment en milieu scolaire. Les fiches du livre sont directement issues de ces expériences. Nous savons donc qu’elles fonctionnent. C’est un peu comme une recette de cuisine testée avant d’être publiée. Les retours des écoles sont très positifs et enthousiastes.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Quelles réactions avez-vous déjà reçues ?
Sarah Bouasse : “Le livre n’étant pas encore sorti de l’imprimerie, nous n’avons pas de retours extérieurs. En revanche, depuis que nous pouvons en parler officiellement, l’accueil est très enthousiaste. La journée de restitution avec le Fonds de Dotation Per Fumum a confirmé l’intérêt suscité par ce projet. Il touche parce qu’il rassemble plus d’une cinquantaine de personnes membres de Nez en herbe, équipe de Nez… C’est un vrai projet collectif autour de l’odorat et de l’éducation.”
Fonds de Dotation Per Fumum : Enfin, quel levier envisagez-vous pour intégrer le livre dans les politiques éducatives ?
Sarah Bouasse : “Depuis des années, plusieurs acteurs tentent de convaincre l’Éducation nationale du bien-fondé de l’éveil olfactif. C’est difficile. Mais le fait d’avoir aujourd’hui un livre, un outil concret et accessible, peut changer les choses. Ce ne sera ni simple ni immédiat, mais cet ouvrage pourra être envoyé aux institutions, aux rectorats, aux enseignants. C’est un manifeste des valeurs que nous portons depuis longtemps. Nous espérons qu’il ouvrira des portes et suscitera des rencontres qui feront avancer cette cause.”